Learning by Doing : le défi d’une évaluation difficile à standardiser
L’un des freins majeurs au développement du Learning by Doing réside dans la complexité d’évaluer de manière équitable et comparable des apprentissages issus d’expériences concrètes, souvent très variées.
1. Des contextes d’apprentissage uniques
Chaque projet, simulation ou activité pratique est différent. Deux apprenants ne vivent jamais exactement la même expérience, ce qui rend difficile l’application de critères strictement identiques.
2. Une évaluation plus qualitative que quantitative
Contrairement à un QCM, il est complexe de “noter” objectivement une compétence comme la créativité, la coopération ou la résolution de problèmes sans une grille d’évaluation nuancée et bien construite.
3. Le risque d’une subjectivité accrue
L’observation de l’apprenant en action implique une part d’interprétation. Il est donc essentiel de former les évaluateurs à des pratiques rigoureuses et de croiser les regards.
4. La nécessité de critères contextualisés
L’évaluation par l’action demande des indicateurs adaptés à chaque activité : qualité du rendu final, pertinence des décisions, implication, progression… Ce travail de définition est exigeant.
5. Une logique plus formative que certificative
Le Learning by Doing s’inscrit davantage dans une logique de progression que de sanction. Il faut parfois repenser les objectifs d’évaluation pour favoriser l’apprentissage plutôt que la seule validation.
Pour relever ces défis, l’usage d’outils d’évaluation variés (portfolios, grilles, feedbacks croisés, autoévaluation) et d’une posture réflexive devient indispensable.
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📘 Learning by Doing : la méthode d’apprentissage active qui transforme la théorie en pratique