Learning by Doing : comment éviter la dispersion grâce à un cadre structurant

Si le Learning by Doing offre liberté et autonomie, il comporte aussi un risque : la dispersion. Sans balises claires, les apprenants peuvent perdre le fil de leurs objectifs pédagogiques. C’est pourquoi cette méthode active doit impérativement s’accompagner d’un cadre solide.

1. L’importance d’objectifs clairs et partagés
Même dans une démarche active, il est essentiel de définir précisément les compétences visées. Les apprenants doivent savoir pourquoi ils réalisent telle tâche, ce qu’ils doivent apprendre et comment cela sera évalué.

2. Des étapes de progression bien définies
Le découpage du projet ou de l’activité en phases permet de garder le cap : lancement, exploration, production, restitution, réflexion. Ce fil conducteur évite de s’éparpiller.

3. Un accompagnement régulier du formateur
Le rôle du formateur est crucial : relancer, recadrer, poser les bonnes questions, réorienter si besoin. Il devient un facilitateur de sens.

4. La mise en place d’outils de suivi
Journaux de bord, tableaux de bord de projet, entretiens réguliers ou outils numériques peuvent aider à garder une vue d’ensemble sur les apprentissages en cours.

5. Un équilibre entre liberté et exigence
Trop de liberté peut désorienter. Il faut trouver le bon dosage entre autonomie et rigueur pédagogique, en adaptant le cadre selon le niveau des apprenants.

Avec un encadrement souple mais structuré, le Learning by Doing devient une méthode puissante, et non une simple improvisation pédagogique.

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